Quelques explications sur l'arrosage automatique
Fonctionnement d'une installation d'arrosage :
Une installation d'arrosage automatique intégré consiste en un réseau de canalisation enterrées alimentant des arroseurs escamotables montés au ras du sol. A l'ouverture d'une vanne, les arroseurs émergent de leur boîtier et distribuent l'eau sous forme de pluie.
En fin d'arrosage, ils se rétractent et disparaissent totalement dans le gazon pour permettre le passage des tondeuses.
Adaptation à toutes les formes de jardins :
Les fabricants proposent une gamme très complète d'arroseurs et de tuyères pour permettre la réalisation d'une installation sur mesure et bien adaptée. Pratique pour vos pelouses, un arrosage automatique se charge aussi de vos massifs de fleurs ainsi que de vos parterres et de vos sous-bois.
Les arroseurs sont réglables en portée et en secteur pour pouvoir s'adapter aux formes les plus diverses.
Installation sur une pelouse existante :
Les tubes en polyéthylène se posent dans des tranchées étroites réalisées très proprement à l'aide d'une trancheuse (moins longtemps dure cette opération, moins souffre le gazon).
Le passage des tranchées est à peine visible et grâce à l'arrosage le gazon repousse très vite et quelques jours plus tard la pelouse retrouve son aspect initial.
Pourquoi l'arrosage ? :
L'eau est un élément indispensable pour un développement optimal de la végétation et dans la structure des sols. Elle véhicule les éléments minéraux puisés dans le sol des racines vers les feuilles, où ils seront transformés afin d'être utilisés dans le mécanisme de la croissance. Elle participe à la croissance des végétaux. Elle intervient dans les échanges gazeux et aqueux. Le but de l'arrosage et donc de pallier à un manque d'eau provisoire ou permanent.
L'arrosage ou ?
Le sol est à la fois le support de la plante et son réservoir alimentaire. Il stocke l'eau et la met à disposition des plantes.
Les apports d'eau devront donc tenir compte des caractéristiques des sols, de la profondeur d'enracinement des végétaux et de leurs besoins en fonction de la saison et du stade végétatif.
Faire des apports d'eau modérés de façon à ce qu'il n'y ait ni ruissellement, ni percolation. En effet les eaux de ruissellement et percolation sont non seulement perdues, mais en plus favorisent l'érosion et le lessivage des éléments minéraux et des amendements.
L'arrosage comment ? :
La vitesse de filtration est la vitesse à laquelle l'eau descend dans les couches inférieures du sol.
Un sol argileux est beaucoup moins perméable qu'un sol sableux.
Fréquence des arrosages : Dans la mesure du possible, surtout en période sèche, il paraît préférable de prévoir un arrosage journalier. En effet, un seul arrosage hebdomadaire engendrerait beaucoup de perte en eau. Il nécessiterait des débits instantanés importants (limitation du temps d'arrosage) donc une installation plus onéreuse.
Durée des arrosages et choix des arroseurs : La durée d'arrosage d'un appareil est fonction de sa pluviométrie horaire par rapport aux besoins. Le choix de l'appareil se fait en fonction de ses caractéristique (débit, portée) par rapport aux caractéristiques du sol.
Ainsi, pour les sols présentant de fortes pentes les appareils à forte pluviométrie seront à déconseiller pour éviter le ruissellement, de même sur des sols lourds, on préférera des arroseurs à plus faible pluviométrie pour éviter la battance du sol.
Quel arrosage pour quelle végétation ? :
Arbres seuls : Au départ un équipement fixe d'irrigation type goutte à goutte, par la suite il n'est pas nécessaire de mettre en place un système d'arrosage. Il est préférable d'arroser copieusement un arbre une fois par semaine que tous les jours.
Arbres et gazon : Pour les arbres voir ci-dessus, pour le gazon un système d'arrosage tuyères ou par ou turbines.
Massifs de fleurs : La micro aspersion sur pique est très bien adaptée aux massifs et très économique.
Massifs de fleurs et gazon : Le plus simple est un arrosage par tuyère de l'ensemble.
Roseraies : Arrosage par goutte à goutte à proximité du pied de la plante.
Pelouses : Selon la forme du terrain prendre des tuyères ou des turbines.
Végétaux en bacs, balcons et terrasses : Micro irrigation et goutte à goutte sont préférables.
L'arrosage combien ? :
L' Évapotranspiration Potentielle est la quantité d'eau évaporée et transpirée par le sol couvert d'une végétation uniforme lorsque celui-ci est bien pourvu en eau.
L'ETP dépend : de la température, de l'ensoleillement, de l'hygrométries, du vent.
Dose = ETP (déficit) en période de pointe
Dose = ETP (déficit) - 1/2 pluie sur une saison
Volume = dose (mm) X surface (m²) soit 1 litre pour 1 mm d'eau sur 1 m².
Le premier arrosage sera copieux de façon à remplir le réservoir sol et à atteindre la capacité de rétention. Les arrosages suivants devront compenser l'ETP.
L'arrosage quand ? :
La nuit semble la période la mieux indiquée pour arroser car dans la majeure partie de la journée en saison séche, la végétation est en vie ralentie :
- évaporation nulle
- mise à disposition des conditions optimales pour :
- l'absorption et la synthèse des le début du jour.
- pression optimale dans les réseaux d'eaux urbains.
Le gel sur une installation :
Les canalisations enterrées entre 30 et 40 cm dans le sol sont protégées contre le gel par des purges automatiques qui vidangent les tubes après chaque cycle d'arrosage.
La pression :
Dans la majorité des cas un compteur d'eau avec 3,5 kg/cm² de pression est suffisant pour les petites et moyennes installations d'arrosage automatique.
Au cas où le débit ou la pression seraient insuffisants, il est toujours possible de recourir à une pompe.
La pression donnée par les différentes compagnies des eaux est la pression statique. Il appartient donc de définir les pressions dynamiques.
Une pression statique = une pression à un débit nul
Une pression dynamique = une pression à un débit